Soirée Nao à Paris

J'ai passé la soirée au groupe de développeurs Nao (qui a décidé de se faire appeler "Nao sur Seine" durant la soirée).

Nao est un robot humanoïde plein de fonctionnalités. On peut résumer son apparence au croisement entre un petit garçon et Wall-E (sans les sentiments). Il dispose de nombreux capteurs (capteurs de pression, caméras, micro, etc...) et peut interagir avec son environnement en actionnant ses membres, en émettant un son, ou en actionnant ses LEDs.

Un NAO présent à la soirée, sagement assis

D'un point de vue logiciel, il dispose d'un système d'exploitation dérivé de Gentoo, et on peut lui installer des applications (appelées des "comportements" par le constructeur).

Le vrai côté intéressant du robot est qu'on peut créer ces applications grâce à un IDE, et ces applications sont en Python ! En revanche, l'IDE ressemble un peu trop à Talend (ce qui n'est pas un bon point) : on crée des boîtes qu'on relie entre elles pour créer des enchaînement de mouvements ou pour interagir avec l'environnement du robot. Cela finit souvent en plats de spaghettis et en pelottes de fils à détricoter (pour faire du code, je préfère... hum... rédiger du code...).

La soirée était hébergée par SFEIR (qui a payé des pizzas mais qui avait peur pour sa moquette) et deux présentations étaient faites par des gens travaillant chez eux.

La première présentation que j'ai vue était faite par une développeuse d'Aldebaran (le constructeur). Il s'agissait de la démonstration d'un jeu où il fallait trouver une séquence en appuyant sur les boutons du robot. Au bout d'un moment, le robot essayait de cacher ses capteurs pour rajouter un peu de difficulté.

La seconde présentation était faite par l'organisatrice (Blandine Bourgois, employée par SFEIR). Il s'agissait d'un serious game à l'intention des enfants dyslexiques : le robot énonce un mot et le joueur doit toucher une main ou l'autre (ou les deux) si le mot contient un "é" ou un "è".

Enfin, la dernière était peut être la plus impressionante : il s'agissait de contrôler le robot par la pensée. Un casque mesurant l'activité cérébrale était utilisé pour actionner le robot. L'architecture était un peu compliquée (le casque était connecté en bluetooth à un iPhone connecté à une application hébergée sur Azure et qui actionnait finalement le robot) mais le résultat était là : le robot marchait en fonction de la volonté de l'opérateur. Cette démonstration était faite par deux employés de SFEIR.

La soirée m'a donné envie de jouer un peu avec ce petit robot. En tout cas, elle m'a donné une idée de thème pour un prochain apéro Python à Lyon !

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